Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COMIN, José

Né à Ariño (Teruel) en 1916 — mort le 25 janvier 1999 — FIJL — CNT — Teruel (Aragon) — Pau (Pyrénées-Atlantiques)
Article mis en ligne le 17 octobre 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

José Comin avait adhéré encore adolescent aux Jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT à Ariño (Teruel). Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il avait avec d’autres compagnons empêché les fascistes de sortir du village, puis s’était enrôlé dans la Colonne Carod avec laquelle il participa à la libération de plusieurs villages et à l’implantation du communisme libertaire. Puis il participa à la bataille de Brunete. Après la militarisation il fut envoyé à l’école militaire de Paterna dont il était sorti avec le grade de lieutenant.

A la fin de la guerre, comme plusieurs autres compagnons dont Tomas Marcellan, il fut grièvement blessé au ventre et perdit un œil à Artesa de Segre, hospitalisé à Barcelone puis fut évacué lors de la Retirada à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Puis il fut interné au camp de Gurs et envoyé travailler dans l’agriculture. Pendant l’Occupation et après s’être évadé du camp, il revint à Pau où il tenta de survivre en travaillant notamment dans une Clinique pour tuberculeux et participa également à la Résistance : c’est à son domicile, rue Lespry, que se tenaient des réunions et que la police saisira lors d’une perquisition un pistolet qui lui vaudra deux jours d’interrogatoire avant qu’un avocat ne parvienne à le faire libérer.

Après la Libération et la scission survenue dans le MLE-CNT, il adhéra à la tendance dite collaborationniste. Au printemps 1950 il fut nommé secrétaire de presse et propagande de la FL de Pau de cette tendance aux cotés de Demetrio Sanchez (secrétaire), Pedro Bacigalupe (trésorier) et Ramon Tudo (solidarité). Après la réunification de la CNT au début des années 1960 il continua d’y militer jusqu’à son décès survenu à Pau le 25 janvier 1999. Après son incinération, ses cendres seront ensuite dispersées à Ariño son village natal.


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