Felix Lorenzo Paramo, qui avait étudié le violon dans une académie de musique de Lerida, avait commencé à fréquenter très vite le bar El Cantabrico point de réunion des anarchistes locaux et dont il devint l’un des responsables avec notamment Modesto Badia.
Lors du mouvement révolutionnaire de janvier 1933, il avait participé à une attaque manquée de la caserne de la Panera, puis en mars avait été le délégué de plusieurs syndicats de Lerida, Tremp et Cervia lors du plenum régional de la CNT. Il fut également le directeur de Acracia, (Lerida, 1933-1934) fondé par César Broto et Antonio Español et l’un des fondateurs avec C. Broto de l’Ateneo de la rue Clavé. Il collabora à cette époque à la revue Etica (Valence).
Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut nommé maire CNT de Lérida (1936-1937) et fut membre en 1937 de junte de l’Ateneo Libertario.
Passé en France lors de la Retirada, il fut après la Libération membre de la CNT en exil. Il avait participé au premier congrès tenu par la CNT en exil en mai 1945 à Paris où il avait fait partie de la commission sur la période 1936-1939. Après la scission survenue à l’automne 1945 dans le MLE-CNT, il adhéra à la tendance dite collaborationniste et fut le directeur des premiers numéros de son organe España Libre (Paris- Toulouse, 1945-1961). Il alla ensuite en Suisse d’où en 1948 il souscrivait en faveur de l’Espagne dans le journal España Libre.
En 1973 il vivait à Valence (Levant) où il devait décéder en 1992.