Comme son frère ainé Argante, Angelo Dell’Amico avait commencé à militer très jeune dans le mouvement anarchiste et avait participé à toutes les luttes sociales de la région de Carrare. En janvier 1922 il participait aux affrontements entre fascistes et antifascistes à Bergiola pour lesquels il était poursuivi avec son frère par la Cour d’Assises de Massa mais était relâché pour insuffisance de preuves. Pour échapper aux représailles il passait ensuite en France. En 1938 il était à Toulon (Var) où il continuait ses activités antifascistes et figurait sur une liste de « militants dangereux de Carrare » émise par les autorités fascistes italiennes.