Né dans une famille conservatrice, Antonio Nacenta Blanco militait en 1936 à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT de Labata (Huesca). Le 3 juillet 1937 il avait été avec José Pertusa délégué au premier congrès régional de la FIJL tenu à Caspe et auquel assistèrent 500 délégués de 200 villages et 38 délégations du front, représentant 32.000 adhérents. A son retour du congrès sur un camion chargé d’une batteuse pour la collectivité d’Angües, il avait failli être décapité avec ses camarades par un câble téléphonique placé trop bas au dessus de la route.
Passé en France lors de la Retirada, il résidait à la Libération à Varilhes (Ariège) et était le responsable de la Comarcale d’Angües en exil. En 1987 il participa à l’inauguration à Angües d’un monument « aux victimes de l’intolérance ». Au début des années 2000 il résidait entre Toulouse et Labata.