Manuel Diaz Diaz militait à la CNT de San Sebastian (Euskadi). Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 il s’enrôla comme milicien dans le Bataillon Bakunin sur le front nord, puis au printemps 1937 alla à Gijon (Asturies) où il était membre du syndicat des arts graphiques, du comité local de la CNT et du groupe Helios de la Fédération anarchiste ibérique. Il passa sans doute en France lors de la chute du front nord avant de revenir en zone républicaine.
A la Libération il était militant de la FL-CNT de Toulouse et le coordinateur de la Fédération nationale des industries graphiques en exil. En 1947, il fut le délégué de la FL-CNT de Carbonne (Haute-Garonne) au 2e congrès du MLE-CNT tenu à Toulouse.
S’agit il du Manuel Diaz Diaz, qui avait été l’administrateur de l’organe de la CNt à Gujon, passé en France lors de la Retirada et interné en février 1939 à l’ilôt n° 3 du camp de Saint-Cyprien où il participait à la restructuration de la CNT et mort à Toulouse ?