Elevé à San Isabel, banlieue rurale de Saragosse, Justo Arribas El Maño avait adhéré dans les années 1930 à la CNT. Milicien pendant la guerre, il était passé en France lors de la Retirada et avait été interné dans divers camps et compagnies de travailleurs étrangers. Pendant l’Occupation il s’intégra à la Résistance et au maquis en Savoie.
A la Libérarion il s’installa à Taulignan (Drôme) où il travailla dans les carrières et milita à la CNT régionale. Miné par la silicose qui le rongea pendant plus de 25 ans, Justo Arribas est décédé en mars 1989 et a été incinéré à Orange le 26 mars.