Graveur à Melun où il demeurait 20 rue de l’Eperon, Émile Daumont est surtout connu pour ses eaux-fortes et ses paysages.
Il fit don de lithographies (Le dernier gîte du trimardeur) et der tableaux pour les tombolas des Temps nouveaux de Jean Grave — voir par exemple le numéro du 2-8 décembre 1899 — et collabora au journal lui-même (cf. numéro du 6 octobre 1906). En décembre 1900 il avait donné son adhésion au Groupe de solidarité internationale et d’aide aux détenus. Il n’était pas anarchiste militant, mais ses sympathies allaient aux idées libertaires. Sa femme fit don, elle aussi, comme lots de tombola, d’eaux-fortes dont elle était l’auteur — voir Les Temps nouveaux, 2 mai 1908.
Il avait également illustré les brochures n°18 & 43 des Publications des Temps nouveaux.
Au début des années 1910, il figurait avec entre autres E. Dupré et Nicolas, sur une liste d’anarchistes de Seine-et-Marne.
En 1916, il fut parmi les signataires de la Déclaration en soutien au Manifeste des Seize (voir Jean Grave).