Né de parents inconnus et résidant à Collongue, Lucien Richaud avait été condamné le 22 avril 1893 par la Cour d’assises des Alpes-Maritimes à 5 ans de réclusion pour "incendie volontaire". Fiché comme anarchiste, il fut envoyé en novembre 1895 à la section des exclus de l’armée à Toulon et dont il était libérable en juillet 1898. Au printemps 1897, suite à "un discours subversif tenu sur une place publuque", il avait été condamné à 30 jours de prison et interdit de permissions de se rendre en ville.
Il y a vraisemblablement identité avec L. Richaud, qui résidait à Mison (Bases alpes), tentait en 1909 d’organiser un groupe anarchiste dans les Basses et Hautes-Alpes.