Georges Darbois demeurait après guerre 28 rue André Joineaux, 93310 Pré St-Gervais. Militant au groupe anarchiste du Pré St Gervais où il cotoyait May Picqueray, il était très proche d’Ali Touati. En 1968 il était déjà retraité et relativement âgé. Toujours habillé d’une veste de velours cotelé, il était de petite taille et portait un petit bouc et de belles moustaches. Les yeux pétillants de malice et la pipe à la bouche, il était de toutes les manifestations parisiennes où nous l’avons rencontré à partir de 1968. Dans les années 1970 il avait passé une petite annonce dans le journal Libération pour essayer de trouver une maison dans la région de Perpignan. Il avait également proposé au COJRA de mener une campagne pour pouvoir utiliser les WC des cafés sans avoir à consommer. A la fin de sa vie il avait été hebergé à la campagne par Gérard Conte. Georges Darbois est mort le 13 novembre 1988.