Fils d’Aristide et de Cecilia Scoppini, Angelo Damonti Dalmonte avait été signalé dès 1905 à la police comme fréquentant les milieux libertaires de Brescia. En 1919 il adhérait à la section locale de l’Union Syndicale Italienne (USI) qui venait de se constituer et début 1920 partait pour Milan où il allait ouvrir un atelier de menuiserie et employer plusieurs compagnons. Il participait activement avec Malatesta à la fondation du quotidien Umanità nova et au Comité en faveur des victimes politiques (CPVP) aux côtés de Fioravante Meniconi et Mario Montovani avec lesquels il voyagea dans toute la péninsule pour assurer les contacts et la défense des compagnons emprisonnés.
En 1927, sans cesse sous le contrôle de la police, il décidait de partir clandestinement en France et s’établissait à Fontenay-sous-Bois. où il logera divers compagnons dont Amleto Astolfi Expulsé de France en décembre 1934, il allait ensuite en Belgique, en Allemagne, revenait en France où, en 1935 il résidait 2 rue du Plateau à Vincennes et figurait sur une liste d’anarchistes de la région parisienne. En mars il bénéficiait d’un sursis renouvelable de 6 mois en 6 mois.
Il séjourna en Espagne pendant la guerre civile. En 1940 il était à Paris et était l’objet d’un avis de recherche transmis par les autorités italiennes. Pendant l’occupation il participa à la Résistance dans une unité de Francs tireurs partisans (FTP) et occupa des postes de responsabilité au syndicat de l’électricité de la CGT clandestine. Son action dans la Résistance lui aurait valu d’être nommé au grade de "général".
Rentré en Italie en 1948, il adhérait à la FAI de Milan et devenait le vice-président et conseiller national de l’Association Nationale des persécutés politiques italiens antifascistes (ANPPIA). Angelo Damonti est mort à Milan le 15 novembre 1966.
Sa fille Anita Damonti (voir ce nom), qui avait été déporté comme partisane à Auschwitz, était décédée en 1960.