Fils d’un militant de la CNT, Domingo Broto, dont les parents furent fusillés par les franquistes, s’était enôlé dans les milices confédérales sur le front de Teruel où sa santé avait été gravement affectée.
Passé en France lors de la Retirada il avait été interné dans divers camps. Puis, après la Libération, il travailla comme bûcheron et s’installa avec sa compagne Marta Abella à Courcelles (Nièvre) où il milita à la FL-CNT et à la Solidarité internationale antifasciste (SIA). La santé minée par son expérience au front et les dures travaux forestiers, il décéda prématurément à Courcelles le 5 mars 1963.