Fols de Julien et de Félicité Zanetti, Pietro Antonetti avait été signalé après que la police ait trouvé son nom en novembre 1898 sur une liste de souscription émise à Evian et à Lausanne en faveur des journaux L’Agitazione (Ancône) et L’Avenire (Messine) qui avait été saisie chez le compagnon Joseph Fortunato expulsé de France. Selon la police il aurait ensuite quitté la région d’Evian où, venant de Suisse, il était arrivé en octobre 1897, pour aller à Marseille. Début 1900, il figurait sur l’État N des anarchistes étrangers non expulsés de France, résidait à Homecourt (Meurthe-et-Moselle) où il travaillait sur les chantiers de la région avant d’aller début 1901 travailler dans une mine à Montois en Lorraine annexée, puis de quitter la région dans le courant de l’année.
ANTONETTI, Pietro
Né le 14 novembre 1876 à Bugnetto (Italie) — Maçon — Italie — Suisse — Evian (Haute-Savoie) — Homécourt (Meurthe-et-Moselle)