Manuel Bernabeu n’était allé à l’école que jusqu’à l’âge de 13 ans. Après la proclamation de la République il fut membre des Jeunesses libertaires (FIJL) d’Alicante puis en 1934 du groupe anarchiste Optimismos avec notamment Joaquin Dols, Pastor et Juan Lillo.
Lors du coupe d’état franquiste de juillet 1936, il fut l’un des organisateurs à Alicante de la Colonne España Libre. Puis il combattit dans la 89e Brigade Mixte dont le commissaire était le compagnon Alfonso Fernandez Torres.
Il parvint à passer en France lors de la Retirada et s’installa par la suite à Lyon où il milita à la FL-CNT. Il collabora à plusieurs titres de la presse libertaire en exil dont Boletin interior (Toulouse, 1953), Boletin Interno, (1961), Boletin Rodano Alpes, Espoir (Toulouse), Nueva Senda, etc.
En 1962 il était avec A. Ros le rapporteur du Comité d’Alliance syndicale CNT-UGT de Lyon qui avait été constitué le 24 février dont le président était le cénétiste A. Lopez et le secrétaire le militant de l’UGT E. Quiroga.
Après la mort de Franco, il rentra à Alicante où il fut membre des Groupes d’affinité libertaire (1982) et collabora notamment à la revue Libre Pensamineto de la CGT et au Boletin Amicale 26 Division (Toulouse, 1995-1996).