Fils d’Esteban Aguilar et de Gregoria Albert, Miguel Aguilar était un militant de la CNT de Calanda (Teruel). comme ses deux frères Alberto et Isidoro. Lors du mouvement insurrectionnel du 8 décembre 1933 et comme le syndicat il n’avait accepté d’y participer que par « discipline confédérale », une discipline qu’il jura par la suite ne jamais plus accepter. Après l’échec du mouvement il avait été condamné à 3 ans de prison.
Pendant la guerre et la révolution il se montra également critique contre certaines décisions de l’organisation : notamment lors du plenum de Barcelone où, au lieu de l’adoption d’un « salaire égalitaire » avait été adoptée « une hiérarchie salariale de 1 à 5 » et lors du Plenum économique de Valence où avait été créé les Comités de contrôle. Ces décisions avaient été repoussés par le syndicat de Calanda.
Exilé en France avec sa compagne Maria Peralta, Miguel Aguilar continua de militer à la CNT en exil à Toulouse jusqu’à ce que ses jambes ne lui permettent plus d’aller assister aux réunions. Le 9 janvier 1990, après être tombé à son domicile de Cugnaux (Haute-Garonne), il décidait d’en finir et après avoir cassé son dentier, décidait de ne plus manger et de se laisser mourir. Miguel Aguilar est décédé un mois après à Cugnaux le 9 février 1990.