Fils d’Ernest et de Marie Joséphine Nachin, Georges Courme n avait été placé en octobre 1905 en maison de correction jusqu’à l’âge de 20 ans pour “vol et vagabondage”. Il avait été placé à la colonie pénitentiare de Douairet située près de Gauloon (Eure) dont il s’était évadé le 25 février 1907 et avait été vainement recherché pendant 3 ans.
Il avait été incorporé le 19 octobre 1911 au 151e Régiment d’infanterie, versé le 21 à la section spéciale du 123e Régiment à Oléron, puis à la section spéciale de campagne du 1er Régiment Etranger. Il avait été libéré le 8 novemre 1913.
Il fut mobilisé le 3 août 1914 au 1er Régiment de zoaves. Le 10 avril 1919 il avait été condamné en conseil de guerre à 5 ans et 2 mois de travaux publics pour “outrages, rébellion, désertion et ivresse”. Il fut libéré le 1er février 1920.
Le 27 juillet 1922 Georges Courme, qui demeurait rue Sedaine, avait été condamné avec Mairice Fister à un mois de prison pour avoir crié « Vive Cottin ! » le 7 juillet et suite à un article paru dans La Jeunesse Anarchiste, organe de la Fédération des Jeunesses Communistes Anarchistes, qui menait une campagne en faveur d’Émile Cottin auteur le 8 février 1919 d’un attentat contre Clemenceau.
Début août 1922, à la prison de la Santé, il s’était joint à la grève de la faim entamée par Loreal, Fister, Nadaud et Lelatin pour que Jeanne Morand et V. Meric obtiennent le régime politique. Il fut libéré de la Santé le 8 août. Le 20 il rendait visite à La Santé au compagnon Lucien Leauté (vpoir ce nom).
Il était décrit par la polce comme « un individu dangereux, dénué de scrupules et se livrant fréquemment à la boisson ». Entre le début des années 11900 et 1910 il avait été condamé à 8 reprises à des peines variant de 15 jours à 3 mlis de prison pour “rébellion, outrages, ivresse, infraction à la police des chemins de fer…) Il figurait sur la liste de domiciles d’anarchistes soumis à vérification bi-mensuelle.
A partir de mars 1923 il demeura rue de la Folie Regnault, puis à partir de septembre 1924 rue du Chemin Vert.
En 1925 il était signalé comme “abonné a Libertaire ».
N’ayant plus été signalé dans les réunions anarchistes, Georges Courme avait été rayé du contrôle des anarchistes de la Seine le 15 avril 1927.