Militant de la CNT de Valence, Marin Civera Martinez a été l’un des membres les plus représentatifs du courant purement syndicaliste. Dans les années 1930 il allait jouer un rôle très important dans la diffusion des théories économiques et syndicalistes révolutionnaires au travers de la revue qu’il avit fondé Cuadernos de Cultura (une soixantaine de numéros). Il avait également fondé la revue Orto (Valence, 20 numéros, 1932-34) dont il était le directeur. En 1934 il avait adhéré au Parti Syndicaliste d’Angel Pestaña.
Après la guerre il était parti en exil au Mexique où en 1945 il était le président du Comité exécutif du Parti Syndicaliste. Il travaillait alors pour des maisons d’éditions et collaborait à plusieurs titres de la presse libertaire de l’exil dont España Libre (Toulouse) et Comunidad Iberica.
Marin Civera aurait également dirigé les quotidiens Mañana (Barcelone) et El Pueblo (Valence).
Marin Civera est mort à Mexico le 25 mai 1975.
Œuvres : — La formacion de la economia politica (Valence, 1930) ; — El sindicalismo : historia, filosofia, economia (Valence, 1931) ; — Economia y diplomatica ; — El socialismo (Valence, 1930) ; — Introducion a la economia politica ; — Sociologia y biologia ; — El sindicalismo y la economia actual (Madrid, 1936) ; — España contra el fascismo (Madrid, 1937) ; — El marxismo (Madrid, 1930) ; — La poilitica del porvenir (Madrid, 1928) ; — Sociologia y humanismo ; — La industralisacion del esperitu ; — une trilogie : Presencia del hombre — Rebelion del hombre — Como aprender a respetar en hombre (Mexico, 1940).