Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ANGULO, Felipe

Né à Haro, Logroño (La Rioja) le 13 septembre 1884 — Ouvrier tonnelier — MLE — Bordeaux (Gironde)
Article mis en ligne le 12 janvier 2013
dernière modification le 15 juillet 2024

par ps
Felipe Angulo

Arrivé à Libourne en juin 1906 avec l’anarchiste Julian Campos Salazar, domicilié à Arveyres (Gironde) Felipe Angulo, fils de Pablo et de Benita Carillo, avait ensuite résidé depuis le 15 septembre 1907 à Bordeaux, d’abord rue Clovis (1914) puis 18 rue Brandebande et travaillait comme ouvrier tonnelier.Il vivait maritalement avec une compagne dont il avait deux enfants.

En 1912 il participait avec Vicente Garcia, Laguna et sa compagne Antonia Maymon, Campos et Conde à des réunions tenues au Bar du Dragon, 35 rue des Augustins. Selon la police (rapport du 12 février 1912) ce groupe récoltait de l’argent pour payer le voyage d’un compagnon de Tampa (USA) susceptible de commettre un attentat contre le roi d’Espagne. Depuis 1912 il figurait au contrôle des anarchistes de la Gironde considéré comme « pouvant être dangereux ».

Dans les années 1920 il participaut, selon la police, à toutes les réunions du groupe anarchiste de Bordeaux.

En novembre 1926, après avoir vendu tous ses meubles il était reparti en Espagne avec sa famille.« , fils de »

Felipe Angulo qui résidait 37 rue Albert Pitres à Bordeaux, figurait au printemps 1935 sur le Contrôle des anarchistes du département de la Gironde.


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