Fils d’Adolfo et d’Erminia Mandri, Luigi Checchi avait gagné en 1931 Casablanca au Maroc. Début septembre 1936, avec quatre autres antifascistes - Lebo Piagnoli, Raffaele Catti, Natalino Matteucci et Amedeo Angelini il avait gagné l’Espagne por s’intégrer à la section italienne de la Colonne Ascaso. Il y fut membre du groupe Pisacane, l’un des 5 groupes comppoosant la section italienne, (groupes Angiolillo, Gori, Schirru, Sbardelotto). Outre Checchi, étaient membres du groupe Pisacane G. Burzio, R. Baldinelli, A. Bucchioni, M. Bonacci, L. Boldi, R. Barrotto, S. Casale, C. Castagna, C. Carta, R. Catti, A. Cieri, R. Bruni, U. Consiglio, T. Aiacci, T. Agostini, M. Agrave, R. Cavallina. Après 8 mois sur le front il avait gagné Barcelone où il avait adhéré au syndicat CNT des menuisiers. Suite aux affrontements de mai 1937 avec les staliniens, et après avoir été dénoncé comme membre de la FAI, il avait été arrêté le 8 octobre avec Giovanni Vesuli puis, après avoir été expulsé, avait gagné la frontière française où il avait été arrêté et mprisonné 1 mois à Perpignan. A sa libération il était retourné en Espagne.
Passé en France lors de la Retirada, il avait été interné au camp d’Argelés où il avait adhéré au groupe libertaire Liberta o morte. Puis il fut transféré au camp de Gurs dont il parvenait à s’évader et à regagner Casablanca.
Il est possible que par la suite il ait eu la possibilité de s’emabarquer pour les Amériques.
Il ne doit pas être confondu avec un homonyme Luigi Checchi Chegi, agent de la poice politique italienne