Juan Casado Belmonte avait adhéré à la CNT à Barcelone lors de la proclamation de la République en 1931. Son activisme lui valait d’être condamné à la déportation à Villa Cisneros en Guinée espagnole. A sa libération, figurant sur une liste noire, il ne pouvait plus trouver de travail en Catalogne. Il avaut ensuite été emprisonné à la Modelo.
Membre des groupes de défense il était pendant la guerre civile chef d’une centurie de la 28e Division dans le bataillon commandé par Antonio Cherri. Lors de la battaille de Carrasqual (Huesca) il était capitaine de la 2e compagnie.
Exilé en France à la fin de la guerre, il était interné dans divers camps puis enrôlé dans une compagnie de travailleurs étrangers. Arrêté par les Allemands pendant l’Occupation il était réquisitionné pour aller travailler à la base sous-marine de Lorient. Il parvenait à s’en évader et gagnait Cinq-Mars-la-Pile, près de Tours, où il s’intégrait à un maquis et y organisait un noyau de la CNT.
Après la Libération il s’installait à Bédarieux (Hérault) et militait à la FL de la CNT. Victime d’un accident du travail, il s’installait ensuite à Montbazin et militait à la FL de Montpellier jusqu’à son décès survenu dans cette ville le 8 octobre 1974.