Andrés Capdevila Puig avait commencé à militer très jeune dans le quartier de San Andrés (Barcelone). Ouvrier dans des teintureries, et militant anarcho-syndicaliste, il était connu pour la fermeté de ses revendications et avait eu des responsabilités à la CNT tant à la fédération locale qu’au niveau régional dès les années 1920.
Pendant la révolution, le CR catalan lui avait confié la tâche d’élaborer le décret de collectivisation des entreprises. Il avait été ensuite nommé le 26 avril 1937 président du Conseil d’économie de Catalogne dont il sortira désillusionné par « cette expérience réformiste » qu’il racontera sous le titre Mi intervencion en el consejo de economia de la generalidad de Cataluña en represantacion de la CNT paru dans Le Combat syndicaliste (fin 1968).
Exilé en France à la fin du conflit, il militait avec sa compagne, Antonia Sanchez Garrido, d’abord au Canet puis à Perpignan et à la libération participait à de nombreux meetings dans tout le sud-ouest. Partisan des thèses les plus orthodoxes, il était dans les années 1960 le secrétaire de la Commission de relations de la région Aude-Pyrénées de la CNT en exil et l’un des responsables de la Solidarité internationale antifasciste (SIA) de Perpignan. Au début des années 1980, suite à une maladie, il s’établissait à Rennes (Ille-et-Vilaine) où il décédait le 10 mars 1987.
Andrés Capdevila avait collaboré à la plupart des titres de l’exil dont Terra Lliure, Le Combat syndicaliste, Umbral, etc.
Œuvre : — Un episodio de nuestra evacuacion a Francia (Figueres, 1978)