Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CAILLAT, Jacques, Louis, Guillaume

Né à Marseille le 10 novembre 1876 — Journalier — Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 10 décembre 2006
dernière modification le 5 août 2024

par R.D., René Bianco
Jacques Caillat

Jacques Caillat habitait avec sa grand-mère dans un garni au 4e étage du 26 rue du Baignoir à Marseille. Dès l’âge de 15 ans il avait commencé à fréquenter les milieux anarchistes et à 16 ans il figurait sur une liste de police avec la mention « à surveiller ».

Ami de Barnoin, il avait participé activement aux actions de protestation contre les fêtes organisées en l’honneur de l’escadre russe en escale à Marseille. A cette occasion il avait distribué la brochure de Tolstoi « Le conseil de révision ». Il était ensuite porté sur les États de police dans la 1ere catégorie avec la mention « dangereux et déjà condamné » . En correspondance avec des militants en France et à l’étranger, une dépêche ministérielle signalait qu’il avait reçu en février 1891, 2000 exemplaires d’un manifeste anarchiste engageant les « révolutionnaires à déménager sans payer leur loyer ». Selon la police et « quoique très jeune » ul était considéré comme l’un des plus violents.

En 1895 il était toujours actif en particulier lors des conférences données à Marseille par Sébastien Faure en septembre et octobre, puis on perd sa trace. Jacques Caillat a été rayé des États le 3 mai 1900.


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