Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARIOL, Jules

Paris 18
Article mis en ligne le 21 novembre 2006
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Jules Bariol, qui demeurait 41 rue Fontaine, était l’un des rédacteurs-administrateurs du Bulletin des Harmoniens, Le bulletin, sous-titré « Cercle d’Etudes sociales » était l’organe du groupe des Harmoniens dont le secrétaire était Louis Martin. Selon Max Nettalu il aurait été publié mensuellement de février 1895 à janvier 1896. Le numéro de juillet 1895 précisait « Les dames sont admises aux Harmoniens. Elles peuvent prendre la parole sur le sujet à l’ordre du jour et participer à la partie artistique. » A cette même époque il participait également aux réunions du groupe des Naturiens.

A l’été 1897 Le Libertaire le dénonçait comme “fumiste” suite à son intention de se présenter das les Basses-Alpes comme candidat aux élections sénatoriales.

Au début de l’été 1898, et contrairement à de nombreux autres compagnons anarchistes, il était favorable à la participation à la campagne menée par L’Aurore et d’autres journaux en faveur de la grâce d’Etiévant qui venait d’être condamné à mort. Le 24 octobre 1898 il fut le principal organisateur avec Albert Prudhomme d’une conférence sur Tolstoï tenue par Mowbray à L’Harmonie à laquelle assistèrent une quarantaine de personnes, dont une cousine de l’écrivain venue spécialement à Paris pour cette réunion et où prirent également la parole Louis Martin et Louise Reville. A cette même époque il collaborait également à la Ligue anticléricale de Pausader Prolo. En 1899 il était l’un des diffuseurs de la brochure de H. Zisly En conquête vers l’état naturel. Il participait également aux réunions du groupe Les Iconoclastes animé par Janvion et dont il avait fait faire le tampon et assurait le secrétariat. Fin 1899 il avait été avec Prudhomme l’organisateur d’un “Noël des gueux”. A l’été 1900, comme plusieurs autres membres du groupe — dont Louise Reville, Pélerin, Vivier… — il s’était opposé à la décision de Janvion de dissoudre le groupe.

Lors des réunions ou des fêtes, il participait souvent à l’animation par la déclamation de poèmes ou l’interprétation de chansons.

En 1901, sous le titre Bulletin de l’Harmonie, une nouvelle série était publiée dont Bariol était toujours l’un des rédacteurs. Le groupe se réunissait alors dans un café de la rue Durantin à Monmartre.

Jules Bariol a également collaboré au journal autographié intitulé La Nouvelle Humanité (Paris, 1895-1898) et à l’organe bi-mensuel Le Cri de révolte (Paris, 1898-1899).


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