Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARD, Jules, Siméon

Né le 11 mai (?) 1869 en Ardèche — Ouvrier menuisier — Paris 14
Article mis en ligne le 16 novembre 2006
dernière modification le 22 juillet 2024

par R.D.

En 1896 Jules Bard demeurait avec sa mère 200 rue d’Alésia, Paris 14°. Membre du groupe des Jeunesses Libertaires du XIVe qui siégeait 166 rue Denfert Rochereau et dont il avait été le fondateur, il appartenait également au groupe d’Etudes sociologiques, littéraires et scientifiques et s’occupait plus particulièrement de la bibliothèque du groupe. A cette même époque il récupérait chez divers compagnons des caractères d’imprimerie dans l’intention de pouvoir éditer divers écrits et manifestes refusés par des imprimeurs. Il participait également aux réunions du groupe de la rue Mabillon avec ente autres P. Bruneau et Vivier.

Au printemps 1896, il avait été candidat abstentionniste dans e quartier d la Santé aux cotés de Barbier (quartier de Montparnasse) et de Garnier (quartier Plaisance).

A l’automne 1896, selon l’indicateur Finot, il avait été l’initiateur avec Comte de la reformation d’un groupe dans le XVe arrondissement.

Début août 1899, il était à l’initiative de la formation du nouveau groupe de La Jeunesses communiste libertaire du XIVe qui tenait sa première réunion le 7 août à la salle Barbaras, 47 rue Didot.

J. Bard, en mars 1900, donnait une conférence sur les candidatures abstentionnistes à la Bibliothèque des trimardeurs du XVe. Il était alors l’un des animateurs avec Cuisse du groupe Les Trimardeurs su XVe qui selon la police comptait une quinzaine de membres, pour la plupart ouvriers du bâtiment. Il était à cette époque opposé à l’entrée dans les syndicats et combattait les regroupements et l’entente entre anarchistes et socialistes révolutionnaires. Il était soupçonné par certains compagnons d’appartenir à la police.

Il demeura également rue Daguerre et rue Vercingétorix.


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