Comme une dizaine de militants locaux, Léon Cordier avait été l’objet le 21 novembre 1893 d’une perquisition à Revin. Ouvrier ajusteur à l’usine Faure il était le fils de Prosper et de Marie Chartier, était marié à Stephanie Baquet et était le père de 5 enfants.
Il avait été sugnalé à Revin au début des années 1890 et aurait été impliqué dans la série d’attentats de 1891 à Revin et Charleville avant de b énéficier d’une relaxe.
Ajusteur à Lavrezy, il figurait en avril 1912 sur une liste d’anarchistes des Ardennes. Il figurait toujours sur les listes en 1923. Toutefois la police précisait qu’il était gravement malade, alité et « n’était plus dangereux ».