Miguel Arcas Moreda, comme son frère Juan, était un des militants les plus radicaux du mouvement libertaire à Séville. Avec notamment J. Siliceo et J. Misa, il était membre d’un groupe d’action qui organisaera de nombreux attentats contre le patronat et contre les communistes de la région. En juin 1931 il avait participé au Congrès de la CNT à Madrid. En janvier 1933 Miguel Arcas représentait la FIJL au Comité révolutionnaire andalou chargé de coordonner l’insurrection révolutionnaire (la FAI était représentée par Rafael Peña et la CNT par Vicente Ballester), ce qui lui vaudra d’être arrêté. Il collaborait à cette époque au journal El Libertario (1933).
A l’été 1936 il était responsable d’intendance des milices, puis en 1937 commandant de la 79° Brigade, dans le secteur de Cabeza Molino sur le front d’Andalousie. Miguel Arcas Moreda était en mars 1939 commandant d’une division confédérale et serait parvenu à fuir avec son état major et les fonds de la Division. Selon certains il aurait gagné l’Afrique du Nord, selon d’autres il aurait été fait prisonnier par la flotte franquiste.
Selon A. Paz il aurait été fusillé par les staliniens en 1937.
En fait Miguel Arcas était passé en France où, pendant l’Occupation, et sous le pseudonyme de Victor, il participa à la Résistance (maquis Bir Hakheim) et commanda un groupe de maquisards à Lasalle (Gard). Il participa notamment aux combats pour la libération de Limoges, ce qui lui valut d’être décoré.
Miguel Arcas avait ensuite émigré au Mexique.
Oeuvre : — Relatos publicados en el Eco del Combate : panorama de guerra (Ed. Martos, Castilla, 1937).