Au début des années 1890, Pierre Bataillon avait été fiché comme « anarchiste des plus dangereux », soupçonné de « vendre de la poudre aux indigènes ». Fin 1893 il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait trouvé à son domicile 20 balles de Lebel, une fusée d’obus, quelques amorces d’artillerie et une boite de bichlorure de mercure. Un mandat d’arrêté avait été délivré contre Bataillon qui se trouvait alors à Oran. Il fut écroué et poursuivi pour « recel d’objets volés ».
BATAILLON, Pierre, Marie
Alger