Suite aux attentats de la rue des bons enfants et du bouillon Duval, Jean Delormas avait été perquisitionné le 20 novembre 1893 comme 102 autres anarchistes lyonnais. La police ne découvrit aucun écrit anarchiste à son domicile. Sa situation économique sembla avoir été souvent difficile. La police le suspecta d’émission de fausse monnaie et des compagnons laissèrent entendre qu’il émargeait au budget de la police et l’avaient accusé de s’être approprié la recette d’un meeting.

Il fut essentiellement actif entre 1896 et 1898. Il figurait en 1897 sur une liste d’anarchistes de Lyon où il demeurait alors 87 rue Garibaldi. Le 28 décembre 1901 et 9 janvier 1902 il assista aux conférences données par Liard Courtois sur la vie au bagne. La police signala sa présence le 11 février 1904 à une réunion d’un « Comité ouvrier anti-révolutionnaire abstentionniste ».