Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CHARPENTIER, Jules

Tisserand — Verviers (Belgique)
Article mis en ligne le 24 février 2017
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.

En 1887 Jules Charpentier était le bibliothécaire et le responsable du groupe La jeunesse libertaire de Verviers où il résidait 20 rue Bettonville. Le 27 novembre 1887, il présidait une réunion publique du groupe, au café des Mille colonnes, à laquelle avaient participé environ 250 personnes et où avaoent pris la parole Cardinal de Liège et Weysmans de Bruxelles qui avaient appelé à « La suppression de toutes les institutions existantes : clergé, monarchie, gouvernement…qui ne sont formes que d’un ramassis de voleurs et d’exploiteurs”).

Le 27 janvier 1889, lors d’un meeting à Morlanwetz auquel assistaient des gendarmes en uniformes et fusil à la main, il avait notamment déclaré qu’il valait mieux « mourir sur les barricades que de crever de faim à l’étranger », avait appelé les ouvriers à brûler la verrerie locale et avait ajouté que les bourgeois n’étaient que des voleurs et que « tout ce qu’ils détiennent est le produit de l’exploitation et ce ne serait que justice de leur reprendre à la première occasion ». Poursuivi pour ces faits, Charpentier — qui était alors emprisonné à Lille pour « port d’arme prohibée » fut condamné par défaut le 4 avril 1889 à Charleroi à 5 mois de prison et 100 francs d’amende.

En 1896 il était notamment le correspondant à Verviers des Temps nouveaux de Jean Grave.


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