Epouse du compagnon Auguste Delalé (voir ce nom), Marguerite Bernard, au printemps 1892, était allée à la prison de Vienne pour apporter quelques affaires aux ouvrières Brunel et Tavernier condamnées à 4 mois de prison et 25 francs d’amende pour avoir rosser Fagés, un ancien anarchiste devenu patron ; elle s’était accrochée avec un gardien qui refusa de recevoir quoi que ce soit pour des anarchistes et elle l’avait traité de feignant. Poursuivie elle fut condamnée à 3 jours de prison.
Le 1er janvier 1894, comme les autres militants du groupe de Vienne, elle avait été l’objet d’une perquisition au cours de laquelle la police avait saisi une lettre de Pouget adressée à son mari et lui suggérant de monter une bibliothèque.
En 1897 elle était signalée à Romans où elle travaillait comme couturière et était fichée comme « anarchiste dangereuse ».
Au début des années 1900, elle avait été signalée disparue du département et inscrite à l’état vert n°2 des anarchistes disparue et/ou nomades.