José Carricondo avait émigré encore très jeune, en France à la fin de la Première Guerre mondiale où il travailla à la pose de lignes électriques sur divers chantiers de reconstruction depuis le Chemin des Dames jusqu’aux provinces du nord. Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il rentra en Espagne et se mit au service de la CNT. Il fut notamment membre des patrouilles de contrôle à Seo de Urgel où il était surnommé El Francés. Sur demande du Comité régional de Catalogne, il assura aussi un transport d’armes depuis la Belgique.
Rentré en France, sans doute lors de la Retirada, il s’installa ensuite à Saint-Étienne où il travailla comme électricien municipal jusqu’à sa retraite et milita à la CNT en exil. José Carridonco est décédé le 29 août 1999.