Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CRISAI, Luigi [KRIZAI]

Né à Pola (Autriche-Hongrie) le 21 mai 1902 — tué le 24 novembre 1936 — Pola (Istrie) — Toulouse (Haute-Garonne) — Espagne
Article mis en ligne le 3 février 2007
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.
Luigi Crisai

Dans l’immédiate après-guerre, Luigi Krizai avait adhéré au groupe de jeunes anarchistes italiens et slaves de Pola qui eurent à s’affronter à de nombreuses reprises avec les groupes fascistes. Suite à un décret fasciste en 1927, son nom avait été “italianisé” en Crisai.

Chômeur en 1931, il avait émigré clandestinement en france où il s’installa à Toulouse et s’intégra aux activités des groupes libertaires et antifascistes.

Volontaire en Espagne dès le début di coup d’État franquiste de juillet 1936, Luigi Crisai était milicien dans la première colonne italienne formée de militants anarchistes et de membres du groupe Giustizia e liberta et partie intégrante de la Colonne Ascaso. Fin août il participait aux combats du Monte Pelato, puis à l’automne à la défense de Tardianta (Hueca) Le 24 novembre 1936 à Almudevar sur le front d’Aragon, il avait participé à l’attaque à la grenade de la gare, avait été aveuglé par l’explosion d’une bombe et avait été capturé par les franquistes qui l’avaient immédiatement exécuté.


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